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Direction de l’Ordre
JOE JAMIESON, M.ED., OCT
REGISTRAIRE ET CHEF DE LA DIRECTION
Joe Jamieson a été nommé Registraire et chef de la direction de l’Ordre des optométristes de l’Ontario, par le Conseil de l’Ordre en février 2021. Enseignant certifié, Joe était précédemment Registraire adjoint de l’Ordre des enseignantes et enseignants de l’Ontario, où il a occupé pendant vingt ans les postes de directeur des normes de pratique et d’accréditation et de directeur des enquêtes et audiences. En 2015, le mérite de Joe a été reconnu par la National Association of State Directors of Teacher Education and Certification (NASDTEC) qui lui a octroyé le prix Doug Bates pour le leadership éthique en éducation.
Membre du comité des relations internationales du Council for Licensure Enforcement and Regulation, Joe a aussi été nommé publiquement membre du conseil de l’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario. Il a fait des présentations dans toute l’Amérique du Nord sur des sujets tels que la conduite professionnelle, l’utilisation des médias sociaux, les exigences du leadership, la législation réglementaire et les questions LGBTQ / DEI.
Joe est titulaire d’une maîtrise en éducation de l’Université de Toronto, d’un baccalauréat de l’Université de Waterloo et d’un diplôme d’éducation secondaire de l’Université McGill ; il a été nommé agent de supervision par le ministère de l’Éducation.
HANAN JIBRY, ING., TECHNICIENNE JURIDIQUE
REGISTRAIRE ADJOINTE
Hanan Katerina Jibry, notre Registraire adjointe, possède plus de dix années d’expérience à un niveau cadre dans le secteur de la réglementation de la santé. Depuis ses débuts à l’Ordre en 2006 comme consultante, elle a été nommée assistante au Registraire en janvier 2012, avant d’être promue au poste de Registraire adjointe en mars 2021. À ce poste, Hanan dirige les opérations et des inscriptions de l’Ordre.
En tant que consultante, Hanan était la représentante canadienne du Professional Associations Research Network (PARN) où elle a dirigé des recherches sur la diversité pour un rapport dont elle était la coauteure, intitulé Achieving Diversity – Strategies that Work. Hanan a également géré la première phase du projet Occupation-Specific Language Training (OSLT) pour Collèges Ontario, et elle fut la première directrice du perfectionnement professionnel pour l’Ontario Society of Professional Engineers (OSPE).
Hanan a obtenu un diplôme d’ingénieure civile de l’Université de Toronto, auquel elle a ajouté un certificat en éducation des adultes et en formation et perfectionnement du personnel.
CHAD ANDREWS, PHD
DIRECTEUR, POLITIQUES ET RECHERCHES
Chad Andrews est le directeur, politiques et recherches de l’Ordre des optométristes de l’Ontario. Il travaille étroitement avec les membres du Conseil et le personnel pour gérer les séances du Conseil, conceptualiser et diriger un programme de subventions de recherche, et concevoir et mettre en œuvre des projets d’étude internes. Il s’occupe de l’élaboration de politiques dans les domaines de la gouvernance, de la conduite éthique et de la transparence, entre autres.
Les travaux de Chad sont enrichis par ses antécédents de collaboration avec les patients, les organisations et d’autres parties prenantes, en vue d’assurer un accès équitable aux soins de santé.
Il est titulaire d’un baccalauréat cumulé en anglais et en philosophie, d’une maîtrise en philosophie de l’Université Brock et d’un doctorat en études culturelles de l’Université Trent avec spécialisation en histoire et politiques.
INFORMATIONS SUR VOS SOINS
SOINS DE LA VUE SÛRS, ÉTHIQUES ET DE QUALITÉ
L’Ordre des optométristes de l’Ontario veut s’assurer que vous recevez des soins de la vue sûrs, éthiques et de qualité de la part de tout optométriste inscrit en Ontario. Vous trouverez ci-dessous une liste de questions courantes concernant les examens de la vue, les ordonnances, les lunettes et les verres de contact.
Pour connaître l’impact de la COVID-19 sur vos soins, cliquez ici.
QUESTIONS COURANTES
Examens de la vue
Que devrais-je attendre d’un examen de la vue ?
Ce qui se passe pendant un examen de la vue dépend un peu de votre âge, de vos capacités et de votre état de santé général. Pendant la plupart des examens, l’optométriste prend note de vos antécédents de santé, particulièrement au sujet de vos yeux et de votre vision, et examine vos yeux pour détecter toute maladie ou anomalie. L’optométriste examine la manière dont vos yeux s’accommodent quand vous concentrez le regard d’un objet proche à éloigné, et mesure l’acuité de votre vision et la focalisation de vos yeux sur la lumière. Ces évaluations indiquent à l’optométriste si vous êtes myope ou presbyte, et votre degré de vision par rapport à la norme 20/20.
Les examens de la vue sont-ils couverts par le Régime d’assurance-santé de l’Ontario ?
Les examens de la vue de la plupart des adultes âgés de 20 à 64 ans ne sont pas couverts par le Régime d’assurance-santé de l’Ontario.
Le Régime couvre les examens de la vue standard pour certains patients (de 19 ans et moins, de 65 ans et plus ou les patients souffrant de problèmes de santé particuliers).
Si votre optométriste recommande un test qui n’est pas couvert par le Régime d’assurance-santé de l’Ontario :
- il ou elle vous informera de tout test avant son administration ;
- il ou elle vous expliquera pourquoi le test est nécessaire dans votre cas ;
- il ou elle vous indiquera les frais supplémentaires éventuels et expliquera à quoi ils s’appliquent ;
- il ou elle discutera des avantages (ou des risques, s’il y a lieu) associés au test ;
- il ou elle obtiendra votre consentement pour vous faire passer le test.
Certains autres tests, qui font l’objet de frais supplémentaires, ne sont pas couverts par le Régime d’assurance-santé de l’Ontario. Puis-je quand même recevoir l’examen de la vue couvert par le Régime si je n’accepte pas de faire ces autres tests ?
Oui. L’examen de la vue couvert par le Régime d’assurance-santé de l’Ontario ne nécessite pas ces autres tests. Donc, vous pouvez quand même recevoir l’examen de la vue couvert par le Régime sans faire de tests supplémentaires.
Pourquoi mon optométriste donne-t-il des gouttes ophtalmiques ?
Bien qu’elles ne soient pas toujours utilisées, ces gouttes font souvent partie des examens de la vue. Il existe différents types de gouttes ophtalmiques, administrées en fonction de vos besoins.
Les gouttes les plus courantes servent à dilater les pupilles pour aider l’optométriste à mieux voir l’intérieur des yeux. Ces gouttes peuvent rendre votre vision un peu floue et sensible à la lumière pendant quelques heures, et vous ne pourrez peut-être pas conduire immédiatement après cette procédure.
D’autres gouttes servent à détendre la concentration des yeux pour aider l’optométriste à prendre certaines mesures. Ces gouttes, généralement administrées à des enfants et à de jeunes adultes, peuvent également rendre la vision floue et sensible à la lumière.
Certaines gouttes servent à insensibiliser les yeux pour permettre à l’optométriste de les toucher avec un instrument.
Enfin, certaines gouttes contiennent une teinture qui aide l’optométriste à repérer les anomalies à la surface de l’œil.
Je déteste recevoir un jet d’air sur l’œil. Est-ce nécessaire ?
Bien que désagréable, le jet d’air sur l’œil est l’un des tests qui peuvent servir à mesurer la pression intra-oculaire – un test important dans les examens de la vue, qui aide l’optométriste à évaluer votre risque de souffrir d’un glaucome. Si ce test vous est insupportable, demandez à votre optométriste un autre moyen de mesurer cette pression.
Ordonnances
Quels renseignements figurent dans une ordonnance ?
Que ce soit pour des verres de lunettes ou de contact, une ordonnance doit comprendre :
- le nom, l’adresse professionnelle, le numéro de téléphone et la signature du prescripteur ;
- le nom de la patiente ou du patient ;
- la date de l’examen de la vue ;
- tous les renseignements dont un fournisseur autorisé a besoin pour fabriquer vos verres de lunettes ou adapter vos verres de contact.
Une ordonnance indique également la puissance de chaque lentille en fonction de l’état de votre vision : myopie (brachymétropie), presbytie (hypermétropie), vision floue (astigmatisme) ou besoin de lunettes de lecture associé au vieillissement (presbytie), et pourrait comprendre d’autres renseignements tels que l’indice de grossissement.
Les ordonnances de verres de contact peuvent également comprendre des renseignements sur une marque particulière, un matériau, une dimension ou la courbure de la lentille, selon ce qui vous semble le plus confortable ou le mieux adapté à l’état de votre vision.
Y a-t-il une différence entre des ordonnances pour verres de lunettes et de contact ?
Quelquefois, la puissance des verres de contact prescrits peut être différente de celle prescrite pour des verres de lunettes, car les verres de contact sont posés plus près des yeux.
Est-ce que mon optométriste me donnera automatiquement une copie de mon ordonnance, ou dois-je la lui demander ?
Les optométristes doivent remettre à leurs patients une copie de leur ordonnance pour des lunettes, lorsque l’ordonnance est prête et que la patiente ou le patient a payé tous les frais. Les ordonnances pour verres de contact sont disponibles après l’adaptation des verres, et lorsque la patiente ou le patient a payé tous les frais.
Si vous avez des problèmes de santé qui ont une influence sur votre ordonnance, votre optométriste pourrait ne pas être en mesure de fournir une ordonnance jusqu’à ce que votre vision se stabilise.
Où puis-je faire exécuter mon ordonnance ?
Chez un fournisseur autorisé, y compris un optométriste et un opticien.
Lunettes et verres de contact
Que devrais-je savoir avant d’acheter des lunettes ou des verres de contact à l’Internet ?
L’achat de lunettes et de verres de contact à l’Internet peut être une solution efficiente et économique pour certaines personnes. Étant donné que les lunettes et verres sur ordonnance sont des articles très personnels, c’est votre ordonnance qui déterminera si ce genre d’achat est approprié pour vous.
Avant d’acheter en ligne, parlez à votre optométriste au sujet de vos besoins particuliers. Les personnes qui reçoivent des ordonnances complexes ou dont la vision pose certains problèmes auront peut-être des difficultés à trouver ce qui leur convient en ligne ; cela peut donner lieu à la commande de lunettes inappropriées ou, dans certains cas, à des problèmes de vision. Nous vous encourageons fortement à vous adresser à un fournisseur autorisé (un optométriste ou un opticien) pour obtenir les lunettes ou les verres les mieux adaptés.
Les ordonnances de lunettes ont-elles une date d’expiration ?
Oui ! Votre ordonnance pourrait évoluer avec le temps à cause du vieillissement et de problèmes de santé tels que le diabète, la pression artérielle et les cataractes, entre autres. Si vos capacités visuelles ont de bonnes chances de changer, votre optométriste pourrait vous conseiller de ne pas faire exécuter votre ordonnance après une certaine date.
Qu’est-ce qu’un examen pour verres de contact ?
Les verres de contact sont disponibles en divers types, matériaux et dimensions. Un examen pour verres de contact, qui mesure la forme de vos yeux et leur degré d’humidité, vous aide à trouver les meilleures lentilles pour votre vision et votre confort.
Un examen pour verres de contact a généralement lieu après un examen routinier de la vue, lorsque l’optométriste connaît l’état général de vos yeux et vos besoins en matière d’ordonnance.
Les examens pour verres de contact peuvent nécessiter des tests supplémentaires et des frais d’adaptation.
Et si je désire simplement me procurer des verres de contact pour changer la couleur de mes yeux ?
Même si les verres de contact cosmétiques sont en vente libre et ne corrigent pas les problèmes de vision, ils peuvent quand même causer des problèmes oculaires, y compris l’irritation et l’infection, s’ils ne sont pas utilisés et nettoyés convenablement. Avant d’envisager l’achat de verres de contact cosmétiques, parlez à votre optométriste qui vous donnera des conseils sur les meilleurs matériaux, la meilleure adaptation et les meilleures habitudes de nettoyage.
Rôles et responsabilités
Quelle est la différence entre un optométriste, un ophtalmologue et un opticien ?
Un optométriste est un fournisseur de soins primaire qui diagnostique, traite et gère l’état de santé de vos yeux et de votre vision. Il ou elle peut prescrire des lunettes et des verres de contact, ainsi que des médicaments et des traitements pour certains problèmes de la vue.
Un ophtalmologue est un médecin qui a reçu une formation supplémentaire et spécialisée en chirurgie, et en diagnostic et traitement des maladies oculaires. En général, ce sont les optométristes qui envoient leurs patients chez un ophtalmologue.
Un opticien est un professionnel qui adapte et ajuste les lunettes, les verres de contact et les appareils pour vision subnormale, conformément à une ordonnance fournie par un optométriste ou un médecin.
Comment puis-je savoir si j’ai obtenu de bons soins ?
Vous pouvez vous attendre à ce que les soins que vous recevez sont à la hauteur des normes de l’Ordre des optométristes de l’Ontario. Votre optométriste doit posséder les compétences, les connaissances et le jugement nécessaires pour exercer sa profession en Ontario. Vous pouvez vous attendre à des soins professionnels, accompagnés des informations dont vous avez besoin pour prendre des décisions au sujet de vos soins de santé et respectueux de la confidentialité des renseignements sur votre santé.
Si vous recevez des lunettes ou des verres de contact, on devrait vous informer de leur coût avant la prestation du service.
Et si je soupçonne de ne pas avoir reçu de bons soins ?
La première chose à faire, c’est de parler à votre optométriste. Si vous n’obtenez pas d’explication ou si vous n’êtes pas satisfait de la solution, adressez-vous à l’Ordre des optométristes. Nous pouvons répondre à vos questions et vous guider dans le processus formel des plaintes. Pour en savoir plus sur la communication de vos préoccupations ou le dépôt d’une plainte, cliquez ici.
Quels sont les rôles des patients et des optométristes dans l’administration des soins de la vue ?
Vous et votre optométriste avez un rôle à jouer dans l’obtention des meilleurs soins de la vue. Pour en savoir plus, consultez notre page sur le Partenariat en soins de la vue.
Le gouvernement peut-il contribuer à la couverture du coût des aides visuelles ?
Le ministère de la Santé et des Soins de longue durée paie jusqu’à 75 % des aides visuelles par l’intermédiaire du Programme d’appareils et accessoires fonctionnels (PAAF). Ces aides visuelles comprennent les loupes portatives et montées sur lunettes, les verres et lentilles de grande puissance, les lentilles filtrant la lumière et le matériel informatique tel que les ordinateurs à affichage à gros caractères et la technologie de synthèse texte-parole.
Les autorisateurs inscrits déterminent votre admissibilité à la couverture dans le cadre de ce programme. Certains optométristes sont à la fois autorisateurs inscrits et fournisseurs agréés, ce qui vous permet de recevoir une aide financière du PAAF et des soins de la vue au même endroit. En savoir plus.
QU’EST-CE QU’UN OPTOMÉTRISTE ?
Il ne faut pas confondre les optométristes avec les ophtalmologues et les opticiens, même si ces trois professions collaborent étroitement. Voici une explication de leurs différences :
Les optométristes sont des professionnels de la santé qui fournissent des soins de la vue et des yeux. En tant que fournisseurs primaires de ces soins, les optométristes effectuent des examens routiniers des yeux, diagnostiquent les maladies oculaires et traitent les troubles de la vue. Ils peuvent également prescrire des médicaments ainsi que des aides visuelles telles que des lunettes, des lunettes de soleil, des verres de contact et des appareils spécialisés pour les malvoyants. Pour devenir docteur en optométrie, il faut d’abord obtenir un baccalauréat suivi d’un cycle d’études de quatre ans.
Les ophtalmologues sont des spécialistes des maladies des yeux autorisés à pratiquer la médecine et la chirurgie, et à diagnostiquer et traiter les troubles de la vue. Ils ont obtenu un diplôme universitaire, terminé des études de médecine et effectué une résidence dans un hôpital spécialisé en soins de la vue. Les ophtalmologues sont des fournisseurs secondaires de soins de santé ; par conséquent, les patients ont généralement besoin d’une référence de leur optométriste pour obtenir un rendez-vous à des fins de traitement ou de chirurgie. En Ontario, les ophtalmologues sont réglementés par l’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario.
Les opticiens sont des professionnels de la santé autorisés et formés pour délivrer et ajuster des aides visuelles telles que les lunettes et les verres de contact. Ils ne font pas d’examens des yeux, mais sont capables d’interpréter et d’exécuter les ordonnances de soins de la vue. Les opticiens suivent au moins 2 à 4 années de formation postsecondaire avant d’être en mesure de délivrer des aides visuelles. En Ontario, les opticiens sont réglementés par le College of Opticians of Ontario.
Avez-vous des questions ? Consultez notre page Informations sur vos soins.
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ORDRE DES OPTOMÉTRISTES DE L’ONTARIO
65 St. Clair Ave E, Suite 900
Toronto, ON M4T 2Y3
Téléphone 416 479 9295
Sans frais 1 833 402 4819
Télécopieur 647 577 4271
L’Ordre n’accepte pas l’entrée libre de personnes pour le moment. Si vous désirez communiquer avec nous, veuillez le faire par téléphone ou par courriel, et nous prendrons contact avec vous aussitôt que possible.
CONTACTS DE L’ORDRE
Renseignements généraux
Renseignements généraux sur l’Ordre : info@collegeoptom.on.ca
Inscriptions
Renseignements sur les candidatures et les inscriptions : registration@collegeoptom.on.ca
Assurance de la qualité
Renseignements sur le programme d’assurance de la qualité, y compris l’évaluation professionnelle et la formation continue : qa@collegeoptom.on.ca
Plaintes et préoccupations au sujet d’un optométriste
Renseignements généraux sur les enquêtes, les audiences, le dépôt de plaintes et les préoccupations au sujet d’un optométriste : complaints@collegeoptom.on.ca
Conseils sur l’exercice de la profession
Informations et conseils sur les normes de pratique : practiceadvisor@collegeoptom.on.ca
Finances
Renseignements généraux sur le service des finances : finance@collegeoptom.on.ca
Ordres professionnels
Renseignements sur les ordres professionnels : corporation@collegeoptom.on.ca
Bureau administratif
Renseignements sur les parties prenantes et la réglementation : executive@collegeoptom.on.ca
PERSONNEL DE L’ORDRE
Bureau administratif
Joe Jamieson, M. Ed, OCT – Registraire et chef de la direction
Hanan Jibry, Ing., technicienne juridique – Registraire adjointe
Administration
Renjini Achary – Assistante administrative (générale)
Grace Nicer – Assistante administrative (générale)
Ellaha Pardis – Adjointe de bureau/commis comptable
Sonya Kadarally – Coordonnatrice/administratrice, base de données des membres
Jodyne Pardo – Coordonnatrice, administration (inscriptions)
Communications
Jaslin Facey – Coordonnatrice des communications
Finances
Deborrah Lim – Gestionnaire, administration des finances et du bureau
Informatique et technologie de l’information
Edward Cho, MPH, MHI – Gestionnaire, informatique et technologie de l’information
Enquêtes et résolutions
Adrita Shah Noor, J.D. – Gestionnaire principale, enquêtes et résolutions
Mohammad Aqib Paracha – Coordonnateur, enquêtes et audiences
Eden Tsafaroff – Gestionnaire de cas, enquêtes
Politiques et relations avec les patients
Chad Andrews, PhD – Directeur, politiques et recherches
Conseils sur l’exercice de la profession Assurance de la qualité
Shelby Sargo – Gestionnaire suppléante, programmes d’assurance de la qualité
Législation et règlements
Législation principale
- Loi sur les professions de la santé réglementées
- Loi sur les optométristes
- Registration Regulation
- Designated Drugs Regulation
- Loi sur le consentement aux soins de santé
- Loi sur l’assurance-santé
- Loi sur la protection des renseignements personnels sur la santé
Règlements administratifs de l’Ordre
Prévention des mauvais traitements d’ordre sexuel
Conformément à la politique de tolérance zéro de l’Ordre des optométristes de l’Ontario en matière de mauvais traitements d’ordre sexuel à l’égard des patients, et comme l’exige la législation, l’Ordre crée un programme de relations avec les patients qui comprend des mesures destinées à prévenir et gérer les mauvais traitements d’ordre sexuel infligés aux patients par des optométristes, notamment :
- les exigences en matière d’éducation des membres ;
- les directives régissant la conduite des membres avec leurs patients ;
- la formation du personnel de l’Ordre ;
- la communication de renseignements au public.
L’article 85.7 du Code des professions de la santé exige que chaque ordre de professions de la santé réglementées crée également un programme de financement de la thérapie et des consultations, administré par le comité des relations avec les patients. Ce programme a pour but de défrayer les coûts d’une thérapie et de consultations encourus par une personne qui allègue avoir été victime de mauvais traitements d’ordre sexuel de la part d’un membre de l’Ordre dont elle était un patient.
L’Ordre reconnaît qu’un programme proactif de relations avec les patients, destiné à améliorer les relations entre les membres et les patients, présente un potentiel d’amélioration des soins administrés aux patients et de réduction des confrontations. En septembre 2013, le Conseil de l’Ordre a approuvé un document révisé de partenariat en soins visuels qui décrit la nature collaborative des relations entre les optométristes et leurs patients. Cette collaboration est nécessaire pour obtenir et préserver une santé visuelle optimale.
Exigences en matière d’éducation
Les exigences en matière d’éducation des membres couvrent quatre catégories générales :
- interactions et comportements appropriés avec les patients, notamment afin d’éviter le dépassement des limites professionnelles ;
- reconnaissance des mauvais traitements d’ordre sexuel infligés par d’autres praticiens de la santé, et réactions appropriées ;
- compréhension de la nature des mauvais traitements d’ordre sexuel et de leur impact sur les patients ;
- compréhension des exigences législatives figurant aux articles 84 à 85.7 13) du Code des professions de la santé.
L’Ordre a déterminé que tous les membres actuels de l’Ordre des optométristes de l’Ontario, les étudiants inscrits au programme d’optométrie de l’université de Waterloo et les candidats au certificat d’inscription en vue de pratiquer l’optométrie en Ontario devraient recevoir une formation portant sur ces questions.
En automne 2017, tous les membres de l’Ordre des optométristes ont dû suivre, dans le cadre de leur processus annuel de renouvellement, un module d’apprentissage portant sur le professionnalisme, la prise de décisions éthiques et la prévention des mauvais traitements d’ordre sexuel à l’égard des patients. Ce module avait pour but d’aider les optométristes à comprendre ce qui constitue un dépassement des limites professionnelles et un mauvais traitement d’ordre sexuel à l’égard des patients, et comment un dépassement involontaire des limites pouvait donner lieu à une aggravation.
Directives régissant la conduite des membres
Les patients ont le droit de recevoir des soins de la vue exempts de tout mauvais comportement d’ordre sexuel. Les praticiens doivent s’efforcer de soigner leurs patients dans un climat de confiance et de respect. L’Ordre a publié, à l’intention de ses membres, un avis concernant la prévention des mauvais traitements d’ordre sexuel dans l’exercice de la profession d’optométriste. Les membres sont encouragés à relire cet avis périodiquement et à comparer leurs comportements aux lignes directrices qu’il contient. L’Ordre a également publié des documents faisant état de sa position concernant le Règlement sur l’exemption des conjoints, publié en 2020, qui permet aux optométristes de traiter leur conjoint sans que cela constitue automatiquement un mauvais traitement d’ordre sexuel.
Formation du personnel et du Conseil de l’Ordre
Le personnel de l’Ordre des optométristes de l’Ontario joue un rôle important dans la facilitation des communications et la résolution des différends et des plaintes des patients contre les optométristes. Le personnel et les membres des comités ont parfois la possibilité de soutenir les victimes de mauvais traitements d’ordre sexuel par l’intermédiaire des rapports, des modalités de plainte et des processus disciplinaires de l’Ordre. L’Ordre fournit régulièrement une formation à son personnel, à son Conseil et aux membres de ses comités, pour que les individus qui en sont responsables soient en mesure de fournir un soutien et de faciliter les communications.
Communications et relations entre les optométristes et les patients
Pendant l’exercice 2009/2010 du Conseil de l’Ordre, le comité des relations avec les patients a commencé à augmenter sa documentation existante et à créer de nouveaux documents pour aider les optométristes à répondre aux besoins de leurs patients. En plus de l’établissement d’un partenariat en soins de la vue, et en raison de la diversité culturelle croissante de la population ontarienne, le comité a élaboré une composante de compétence culturelle pour le site Web de l’Ordre.
Communication de renseignements
Les membres du public ne sont peut-être pas en mesure d’identifier les comportements qui différencient les soins de la vue normaux d’un mauvais traitement d’ordre sexuel infligé par un optométriste. Les renseignements ci-dessous, destinés à aider les optométristes, ont également pour but d’aider les membres du public à identifier les demandes et comportements douteux. Le droit des patients de signaler à l’Ordre tout comportement douteux d’un optométriste est implicite dans la communication de ces renseignements.
Il est important que les patients sachent que les optométristes ont reçu les directives suivantes :
- Il n’est jamais approprié de demander à une patiente ou un patient de se déshabiller pendant un examen de la vue.
- Il n’est pas approprié d’embrasser une patiente ou un patient ; l’optométriste ne doit jamais en prendre l’initiative, et doit le refuser si la patiente ou le patient le demande.
- Il ne faut toucher une patiente ou un patient que si c’est nécessaire pour faciliter un examen de la vue.
- Une assistance physique pourrait être nécessaire pour faciliter le positionnement de la patiente ou du patient et la manipulation de la tête, des paupières ou des sourcils pendant un examen de la vue.
- Les patients en position inclinée pendant un examen pourraient se sentir vulnérables ; il faut donc leur expliquer l’utilité de cette inclinaison.
- Les patients perturbés ou nerveux devraient être réconfortés par la parole plutôt que le toucher.
- Un toucher approprié, tel qu’une poignée de main ou une aide au transfert des patients (par exemple d’un fauteuil roulant à une chaise d’examen), pourrait améliorer leur confort.
- Avant de faire un test qui nécessite une proximité physique, par exemple une ophtalmoscopie directe (la patiente ou le patient et l’optométriste étant assis l’un en face de l’autre), il faut expliquer le test et ses méthodes.
- Les questions et conversations ne doivent pas faire allusion à des pratiques, réflexions et orientations de nature sexuelle sauf lorsque nécessaire, par exemple en cas de diagnostic et de traitement de manifestations oculaires d’une maladie sexuellement transmissible.
- Il ne faut pas faire de commentaires sur l’aspect, la tenue vestimentaire ou le corps d’une patiente ou d’un patient, sauf si c’est nécessaire d’un point de vue clinique.
- Il ne faut pas dire de blagues ni raconter d’histoires de nature sexuelle.
- Il ne faut pas exposer dans le bureau tout matériel sexuellement suggestif ou offensant pour les patients ou le personnel.
- Un membre du personnel du bureau ou une tierce personne doit être présent lorsque des services sont fournis dans le bureau de l’optométriste en dehors des heures d’ouverture normales.
Si une patiente ou un patient entame une conversation ou un comportement d’ordre sexuel inapproprié, il faut le décourager respectueusement et prendre note de l’incident. La présence d’un membre du personnel ou d’une tierce personne pendant toute la durée de l’examen pourrait contribuer à prévenir les malentendus et les accusations. Si la patiente ou le patient persiste à faire preuve d’un comportement inapproprié, l’optométriste doit mettre fin à sa relation avec elle ou lui, en le congédiant.
Tout acte sexuel entre un optométriste et une patiente ou un patient, même perçu comme consensuel par les participants, est considéré par définition comme un mauvais traitement d’ordre sexuel à l’égard de la patiente ou du patient.
Définition d’un patient par rapport à un mauvais traitement d’ordre sexuel
Dans le cadre des dispositions du Code des professions de la santé en matière de mauvais traitements d’ordre sexuel, la notion de « patient » a été étendue : un ancien patient demeure un « patient » pendant un an à compter de la date à laquelle la personne en cause cesse d’être considérée comme tel (c’est-à-dire la date de la dernière prestation de soins au patient par l’optométriste).
Le Règlement en application de la Loi sur les professions de la santé réglementées établit d’autres critères de définition d’un patient dans ce but. Sans restreindre la signification courante du mot « patient », une personne est considérée comme un patient s’il existe une relation ou une interaction directe entre elle et l’optométriste, et si ce dernier :
- a produit une facture ou reçu un paiement pour des soins de santé fournis à cette personne, ou
- a contribué à un dossier tenu pour cette personne, ou
- a reçu le consentement de cette personne pour la prestation de soins de santé qu’il a recommandés, ou
- a prescrit un médicament sur ordonnance à cette personne.
Si l’une des interactions ci-dessus a eu lieu entre une personne et un optométriste, cette personne sera considérée comme une patiente ou un patient de l’optométriste dans le cadre des dispositions en matière de mauvais traitements d’ordre sexuel. La personne en cause demeurera un « patient » pendant un an à compter de la date à laquelle la relation optométriste/patient a pris fin. Tout acte sexuel intervenant pendant cette période entre l’optométriste et la personne en cause donnerait lieu à une révocation obligatoire de l’optométriste. Veuillez noter qu’une personne n’est pas considérée comme un patient en vertu de ces critères lorsque :
- des soins de santé sont fournis dans une situation d’urgence à un partenaire sexuel préexistant, et que
- il n’est pas raisonnablement possible de transférer les soins à un autre professionnel de la santé.
Étant donné l’ampleur de la définition des mauvais traitements d’ordre sexuel dans la Loi sur les professions de la santé réglementées, une relation sociale avec une ancienne patiente ou un ancien patient pourrait être considérée comme un mauvais traitement d’ordre sexuel. Différents types de relations sociales peuvent être considérés comme des « fréquentations ». Cependant, il y a mauvais traitement d’ordre sexuel dès qu’une relation avec une patiente ou un patient implique un comportement ou des remarques de nature sexuelle.
Programme de financement de la thérapie et des consultations
La législation stipule que tous les ordres de professions de la santé réglementées doivent avoir mis en place un programme destiné à financer la thérapie et les consultations pour les personnes qui allèguent avoir été victimes d’un mauvais traitement d’ordre sexuel lorsqu’elles étaient des patients d’un professionnel de la santé réglementé. L’Ordre des optométristes de l’Ontario a créé un fonds distinct dans ce but et met des formulaires de demande à la disposition des personnes qui désirent demander un financement pour leur thérapie. Les demandes de fonds sont examinées par le comité des relations avec les patients.
Admissibilité au financement
Une personne est admissible à un financement :
- s’il est allégué, dans une plainte ou un rapport, qu’elle a été victime de mauvais traitements d’ordre sexuel de la part d’un optométriste lorsqu’elle était patiente d’un membre actuel ou précédent de l’Ordre des optométristes de l’Ontario, et
- si le mauvais traitement allégué a eu lieu le 1er janvier 1994 ou après cette date.
Le membre du personnel responsable doit fournir les informations nécessaires au comité des relations avec les patients, pour permettre au comité de déterminer l’admissibilité de la personne en cause et d’administrer le fonds. Le paiement sera versé uniquement au thérapeute ou au conseiller choisi par la personne en cause.
La présidente du comité des relations avec les patients informe le Conseil de l’Ordre de l’état du fonds sur une base annuelle.
DÉCISIONS DISCIPLINAIRES
DÉCISIONS DU COMITÉ DE DISCIPLINE
L’Ordre est obligé de publier un résumé de toutes les décisions disciplinaires, avec leurs motifs, dans le rapport annuel et au site Web de l’Ordre, y compris dans le registre de l’Ordre.
Les décisions en matière de discipline sont disponibles dans le registre et le site Web de l’Ordre, pendant une durée indéfinie. Si les allégations formulées contre l’optométriste ne sont pas prouvées, le nom de l’optométriste en cause ne sera pas accessible au public, sauf s’il ou elle en demande la publication.
Les décisions du comité de discipline publiées après le 1er juin 2015 sont disponibles sur CanLII.
Dr. Gregory Miller – MARS 2022
Dr. Jon Barnes – MARS 2021
Dr. Kashif Zoberi – JANVIER 2020
Dr. Ajay Chandail – DÉCEMBRE 2019
Dr. Gregory Miller – DÉCEMBRE 2019
Dr. Casey L. Tepperman – AVRIL 2019
Marg L. Courchesne (MEMBRE RÉVOQUÉE) – AVRIL 2019
Dr. Ampreet Singh – FÉVRIER 2019
Dr. Gregory Miller – OCTOBRE 2018
Dr. Farrukh Sheikh – OCTOBRE 2018
Dr. Andrew Mah – SEPTEMBRE 2018
Dr. Jon Barnes – AVRIL 2018
Dr. Gyanesh Verma – FÉVRIER 2018
Dr. Gordon Ng – FÉVRIER 2018
Dr. A. John Metzger – MAI 2017
Dr. Bassam Aabed – MAI 2017
Dr. A. John Metzger – AVRIL 2017
Dr. Peter A. Spear – MARS 2017
Dr. Gordon Ng – JUIN 2016
Dr. Emad Eskander, Dr. Kar Man Cheung, Dr. Suzan Sarkies, et Dr. Vivian Li – AVRIL 2016
Dr. Anthony J. Angelone – OCTOBRE 2015
Dr. Petra Cantrup – JUIN 2015
Dr. J. Richard Samuell – MAI 2015
Dr. Andrew Mah – JANVIER 2014
Dr. R. Charron – FÉVRIER 2013
Dr. J. Klundert – FÉVRIER 2013
Dr. Gordon Ng – AOÛT 2012
Dr. Frank Stepec – MAI 2012
Kenneth Cresswell – OCTOBRE 2009
DISCIPLINE
LE PROCESSUS DE DISCIPLINE
L’Ordre des optométristes de l’Ontario accorde beaucoup d’importance au droit du public de recevoir des soins de la vue de qualité. Des incidents se produisent parfois quand les normes de pratique ne sont pas respectées ou en cas d’infraction à un règlement. Dans ces cas, l’Ordre protège le public en faisant examiner les plaintes concernant la pratique des optométristes par son comité des enquêtes, des plaintes et des rapports.
En cas de motif raisonnable et probable permettant de supposer une inconduite professionnelle ou une incompétence de la part d’un optométriste, ce comité peut transmettre de telles allégations au comité de discipline en vue de tenir une audience. Si un optométriste a fait preuve d’inconduite professionnelle ou d’incompétence, le comité de discipline imposera une sanction appropriée, la plus grave étant la révocation de son certificat d’inscription à l’Ordre.
Autorité du comité de discipline
Le comité de discipline est le seul comité de l’Ordre autorisé à discipliner les optométristes. Cette autorité lui est accordée en vertu de la Loi de 1991 sur les professions de la santé réglementées et de la Loi de 1991 sur les optométristes. Le Code des professions de la santé (le Code) décrit les procédures à suivre par le comité de discipline.
Le comité de discipline a le pouvoir :
- de tenir des audiences concernant les allégations d’inconduite et (ou) d’incompétence professionnelles ;
- de rendre une ordonnance pouvant inclure des mesures de réhabilitation et (ou) de dissuasion lorsque les allégations ont été prouvées.
Les articles 36 à 56 du Code s’appliquent spécifiquement au processus et aux décisions du comité de discipline.
Inconduite et incompétence professionnelles
Les définitions suivantes d’inconduite professionnelle sont mentionnées dans la Loi sur les professions de la santé réglementées. Un renvoi au comité de discipline à des fins d’audience peut avoir lieu lorsqu’un optométriste :
- a infligé un mauvais traitement d’ordre sexuel à une patiente ou un patient ;
- a commis un acte d’inconduite professionnelle tel que défini dans le règlement de l’Ordre sur les inconduites professionnelles ;
- a été reconnu coupable d’une infraction qui se rapporte à son aptitude à exercer sa profession ;
- a été reconnu coupable, par un organisme de réglementation de l’extérieur de l’Ontario, d’une inconduite professionnelle qui serait considérée comme telle en Ontario ;
- ne collabore pas avec le comité d’assurance de la qualité ou l’un de ses évaluateurs.
En vertu de la Loi de 1991 sur les optométristes, le Règlement sur les inconduites professionnelles identifie les actes d’inconduite professionnelle relatifs à la pratique clinique et aux pratiques commerciales.
Selon la Loi sur les professions de la santé réglementées, l’incompétence dénote un soin professionnel, donné à un patient, qui témoigne d’un manque de connaissance, de compétence ou de jugement d’une nature ou d’une étendue qui démontre que l’optométriste n’est plus apte à exercer sa profession ou que ses activités professionnelles doivent être restreintes.
L’audience disciplinaire
Une audience disciplinaire est un processus formel, semblable à celui d’un tribunal, mené par un sous-comité de discipline. Pendant une telle audience, l’Ordre et l’optométriste contre qui les allégations ont été déposées constituent les parties en présence. Les audiences sont ouvertes au public, sauf si le sous-comité estime que le public devrait être exclu pour des raisons de sûreté, d’intérêt ou de sécurité publique.
L’Ordre est représenté par son avocat-conseil faisant office de procureur, et l’optométriste a la possibilité de se représenter lui-même ou elle-même, ou d’être représenté(e) par son propre avocat-conseil qui assure sa défense.
Le procureur présente les arguments en faveur de l’Ordre en donnant au comité de discipline des preuves qui confirment les allégations formulées contre l’optométriste.
La charge de la preuve incombe à la partie poursuivante. L’Ordre doit fournir à l’optométriste et à son avocat toutes les informations pertinentes recueillies pendant l’enquête, y compris les preuves écrites et documentaires qui seront déposées, l’identité de tous les témoins experts, les résumés des preuves qui seront donnés, ainsi que l’identité de tous les autres témoins qui comparaîtront. Ces informations doivent être divulguées au moins dix jours avant la date de l’audience.
L’avocat-conseil de la défense représente l’optométriste à l’audience. La défense n’a pas les mêmes obligations de divulgation que celles de la partie poursuivante. Si l’optométriste décide de se représenter lui-même ou elle-même à une audience pour sa propre défense, il ou elle bénéficie des mêmes droits en matière de procédure qu’un avocat-conseil de la défense.
Le sous-comité de discipline
Le comité de discipline est représenté à l’audience par un sous-comité constitué de membres du comité nommés par la présidente du comité de discipline. Un sous-comité comprend de trois à cinq membres du comité de discipline, y compris au moins deux membres du public siégeant au Conseil de l’Ordre. L’Ordre assure l’intégrité du processus de discipline et protège les membres du sous-comité contre toute crainte raisonnable de partialité en collaborant attentivement avec la présidente du comité de discipline, afin que les membres nommés au sous-comité n’aient aucune connaissance préalable des allégations entendues.
Pendant l’audience, le sous-comité :
- examine les allégations, entend les preuves et détermine les faits de la cause ;
- détermine si les preuves établissent le bien-fondé des allégations ;
- détermine si l’optométriste a commis un acte d’inconduite professionnelle ou est incompétent ;
- ordonne l’imposition d’une sanction en cas de verdict de culpabilité ou d’incompétence.
Aucun membre d’un sous-comité de discipline ne peut participer à une décision de son sous-comité s’il n’a pas été présent pendant toute la durée de l’audience et s’il n’a pas entendu toutes les preuves et dépositions des parties.
Sanctions imposées par un sous-comité de discipline
Si le sous-comité du comité de discipline conclut que les allégations sont justifiées, il entendra ensuite les arguments concernant une sanction.
Le sous-comité peut imposer une ou plusieurs des sanctions suivantes, tel que défini à l’article 51 du Code :
- ordonner au Registraire de révoquer le certificat d’inscription de l’optométriste ;
- ordonner au Registraire de suspendre le certificat d’inscription de l’optométriste ;
- ordonner au Registraire d’imposer des conditions ou restrictions dans le certificat d’inscription de l’optométriste pour une durée déterminée ou indéfinie ;
- obliger l’optométriste à payer une amende ;
- obliger l’optométriste à se présenter devant le sous-comité pour être réprimandé (inconduite professionnelle) ;
- obliger l’optométriste à rembourser à l’Ordre les fonds versés aux patientes ou patients pour les frais de conseil psychologique en cas de mauvais traitement d’ordre sexuel ;
- obliger l’optométriste à payer les coûts et frais de justice, d’enquête et d’audience engagés par l’Ordre.
Dans le cadre de l’imposition d’une sanction, le sous-comité doit tenir compte de trois principaux facteurs :
- l’effet sur l’optométriste et la justesse de la sanction (réadaptation, réhabilitation, dissuasion spécifique) ;
- les conséquences sur la conduite future de la profession (dissuasion générale) ;
- l’expression de la considération et de la préoccupation à propos de la conduite, au nom de l’intérêt public (punition).
À la fin du processus entier, le sous-comité de discipline rendra une décision par écrit, avec les motifs.
Appels
L’optométriste et (ou) l’Ordre peuvent faire appel de la décision du sous-comité de discipline devant la Cour divisionnaire de l’Ontario.